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Opération Panthère noire: Quand les éléments de la police se substituent en criminels et terrorisent les kinois.

By on 30 avril 2024 0 150 Views

On ne pourrait pas le croire, mais les faits prouvent le contre .
Alors que le lancement de l’opération Panthère noire par le ministre de l’intérieur Peter Kazadi en début de ce mois avait suscité de l’ espoir dans la lutte contre le banditisme urbain et les anti valeurs dans la capitale Kinshasa, tout ne marche pas bien, au contraire, quelques éléments de la police commis à cette opération évoluent en bande organisée de criminels s’il faut le dire opérant en toute impunité, dans un véhicule de marque Mercedes 308,connu sous l’appellation de Sprinter et les victimes sont en grands nombre à Kinshasa.
La dernière victime en date ,c’est un opérateur économique, un jeune entrepreneur évoluant dans l’agroalimentaire, responsable d’une grande charcuterie semi-moderne au niveau de la 13 ème rue Limete, kidnappé, amené pendant des heures à une destination inconnue après lui avoir administré des tortures physiques graves, prêt à y laisser sa peau, confisqué des millions de francs congolais et jeté tard dans la soirée au niveau de la seizième rue Limete, petit boulevard.
Dans son témoignage, après quatre jours des soins intensifs et dans un état critique, il fait de révélations troublantes sur le scénario qui a entouré son enlèvement.
”Le vendredi comme d’habitude, nous faisons des achats pour nous approvisionner en farine, viande hachée et autres produits pour la production et fabrication des boudins et saucisses, nous avons une quantité semi-industrielle car nous avons des demandes qui vont au-delà de nos frontières, j’étais allé à la banque faire un retrait pour que le gérant, comptable et le chargé des achats fassent leur travail sans difficulté vu que nous avions une rupture de stock.
J’ai pris une moto, c’est au niveau de 11 ème rue, quand le motard cherchait à traverser vers le petit boulevard que ce sprinter nous a empêché, soudain, c’est plus de huit policiers qui descendent du véhicule demandant au motard de bien parker, l’un d’eux n’a pas hésité de dire que ” mutu tozoluka ye yo, il a violé une fille”, c’est alors trois tombent sur mon sac à dos, avec plus de 10 millions de francs congolais et 5000$ c’est la bagarre qui s’ensuit, ceux qui étaient dans le véhicule sont intervenus, j’étais seul contre une vingtaine de policiers armés, ils m’ont jeté dans ce véhicule où il n’y avait que de policiers, à l’intérieur, c’est l’enfer pour moi,ils m’ont bandé les yeux, frappé ,drogué jusqu’à la perte de connaissance, dans cette résistance, ils m’ont poignardé dans l’œil, cassé deux dents me disant que je ne valait rien par rapport à tous ceux qui meurent à l’est, ils disaient que nous étions, donc la population leur champs, ils ne sont pas payé, ils souffrent ; ils m’ont par la suite bouché la bouche par ce que je les supplié de me laisser car je suis père de famille et responsable de plus de 60 agents, c’est depuis 11 heures que la scène a débuté, je me suis retrouvé à l’hôpital, à cet état d’inconscience ,vers 18 heures me semble-t-il d’après ceux qui m’ont vue, j’étais ligoté tellement que je ne pouvait même pas voir d’où nous venions, saignant, ils m’ont obligé d’ouvrir les yeux et m’ont administré du piment rouge, et jeté sur le boulevard en me laissant que la carte d’électeur, mon passeport parti, téléphones et une montre de grande valeur.
Je criait, en demandant secours, quelqu’un m’a approché et ils m’ont acheminé à l’hôpital, je leur demandé d’aller appelé mes travailleurs à la 13 ème rue, ils étaient en alerte par ce que le motard, c’est un petit qui nous transporte souvent en cas d’urgence, ils avaient déjà lancé les avis de recherches ça et là, voilà comment la scène s’est produite”, a expliqué mille goûts comme l’appellent ses partenaires, surtout revendeurs de ses produits qui font du succès et vendus par les grandes alimentations à Kinshasa, Kikwit, Matadi, Brazzaville, Lufu et Angola.
Présentement il se remet de ses graves blessures après avoir été fait le scanner, plus de peur que de mal, l’homme se remet.
Les autorités sont appelées à encadrer cette opération pour éviter les abus de ce genre, car c’est pour la troisième fois en mois des deux semaines, toujours à Limete qu’on signale d’enlèvement par les policiers, dans un véhicule pareil.
Le commissaire divisionnaire de la police ville de Kinshasa et le ministre de l’intérieur sont invités à interpeller des policiers qui se livrent à ces pratiques qui ternissent l’image de la police et des autorités.
Les nouvelles autorités de Kinshasa auront du pain sur la place s’ils ne planifient et ne mettent de stratégies en place pour lutter contre ces criminels urbains.

 

©2024 Tokia.cd | Jean-Pierre Mway

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