Élections sénatoriales :” Un discours émouvant ,convainquant et rassurant de Me Jules Mamane Putu aux députés provinciaux kwangolais.

Respectant le prescrit de la loi électorale, les candidats sénateurs à travers la République étaient appelés à tenir un discours, sous forme de campagne électorale, en quelques minutes devant l’Assemblée plénière réunie à cet effet.
Appelé à accomplir ce devoir parlementaire, le candidat Sénateur, Jules Mamane Putu n’a pas dérogé à la tradition.
Devant ses électeurs, cet avocat de carrière a tenu un discours plus émouvant, convainquant et rassurant pour l’avenir de la province du kwango.

”Honorable Président,
Honorables membres du bureau de l’assemblée Provinciale,
Honorables députés provinciaux et chers électeurs, recevez de prime à bord, mes salutations les plus chaleureuses et fraternelles en ce moment où ce privilège de prendre la parole devant votre auguste assemblée m’est accordé.
Je vous remercie d’avance pour la particulière attention que vous allez m’accorder.
En effet, je m’appelle Jules Mamane Putu, Avocat de profession depuis 16 ans jour pour jour, natif du Kwango dont je suis originaire, province dans laquelle j’ai grandi et étudié, véritable berceau de mon humanité ainsi que de tout mon être. Ce que je suis aujourd’hui, je le dois pour beaucoup à cette province dont la réputation d’être quartier latin ne souffre d’aucune contestation. C’est ce qui justifie d’ailleurs la joie qui inonde mon cœur à cet instant où je prends la parole devant cette tribune.
Honorables députés provinciaux et chers grands électeurs,
Le motif qui nous réuni dans cette majestueuse salle n’est plus un scoop.
En effet, Nous sommes réunis ici pour l’élection des dignes fils du Kwango qui vont représenter notre province au Sénat.
Votre suffrage est le passage obligé pour y arriver.
Voilà pourquoi je me tiens là devant vous afin de le solliciter. Une ambition noble parce que, je le crois, ma province mérite effectivement mieux.
Honorables députés provinciaux et chers électeurs, depuis ma tendre enfance, j’ai toujours été convaincu que le Kwango, ma très chère et belle province, a sa place mieux que là où elle se trouve présentement. Durant des années, j’ai eu à trotter, à sillonner dans les méandres de notre chef-lieu, avant d’atteindre le petit séminaire Saint Charles Lwanga de Katende où j’ai étudié.
J’ai palpé du doigt les éboulements et l’avènement des tètes d’érosion ,qui fort malheureusement sont encore d’actualité près de 25 ans après.
J’ai vécu la guerre du 05 mai en pleine forêt de la rivière Bakali. Je connais donc les souffrances, les problèmes, les joies ,les peines de ma province, mais surtout son potentiel tant humain que naturel.
Sa situation précaire, qui est à la limite de l’inacceptable reste le leitmotiv de ma candidature.
Sans une réelle et digne représentation dans les instances de prise de décisions, il sera difficile que le développement soit de mise dans notre chère province. Nous avons trop fait ce que nous appelons de la figuration au sein de institutions de notre pays. Et il est temps que cela cesse. Il est temps que nous devenions des interlocuteurs et des correspondants dont la voix pèse dans le cercle des décisions et avec un peu de volonté, cela est plus que possible. Et je pense, moi, Maître Jules Mamane Putu, en toute humilité, être à même de jouer ce rôle, à même de représenter ma chère province du Kwango avec dextérité et loyauté.
Voilà pourquoi, honorables députés provinciaux, je viens solliciter vos voix que vous ne regretterez pas.
Mon carnet d’adresses, mon background et surtout la flamme d’amour envers le Kwango qui illumine mon cœur me permettent de me sentir prêt, et je choisis bien les mots, prêt alors à servir ma terre natale. Nous allons user de nos relations, de notre cahier d’adresses pour booster le bien-être des Kwangolais qui est parmi les premiers de nos soucis. Nous mettrons à contribution notre profession d’avocat pour plaider en faveur de notre province ce, en tout point de vue. Nous n’allons pas nous limiter là, nous allons, nous-mêmes, bien que législateur, contrôleur du gouvernement et des institutions publiques, nous investir dans des actions concrètes qui apportent le développement dans tous les territoires de notre Province du Kwango.
Nous sommes en cours d’importation des races améliorées des bovins, afin de relancer le secteur agro-pastoral, qui est un des socles du Kwango.
Nous sommes également porteurs des projets de jumelages entre chacun des territoires avec des villes partenaires occidentales. Ceci résorbera dans toute la mesure du possible non seulement les problèmes d’infrastructures que rencontrent notre province, mais aussi l’exode rural de nos jeunes, qui trouveront via ces différents projets l’emploi sur place, la Province ayant plus besoin des bras pour booster l’élan de son développement.
Il va sans dire que le bien-être social de nos grands électeurs sera également notre cheval de bataille.
Je prends ici l’engagement solennel d’amener avec moi, en Europe certains députés provinciaux, qui suivront pas à pas l’aboutissement de ce projet de jumelage.
Convaincu de la confiance que vous allez placer en nous d’ici-là, je me permets de rêver d’un Kwango nouveau, d’un Kwango qui ne sera plus absent là où on parlera de lui et où on décidera sur son sort.

Veuillez voter utile, Honorables députés provinciaux, car le futur de notre province dépendra en grande partie du choix judicieux que vous aurez fait.
Je termine mon speech tout en vous remerciant, une fois de plus, du choix , j’en suis persuadé, que vous porterez sur moi, votre frère et compatriote, Jules Mamane Putu. Soyez rassurés que notre partenariat avec vous, chers électeurs, ne s’arrêtera pas juste après ces échéances électorales. Ça sera pendant tout notre mandat. Nous collaborerons de façon permanente pour le bien de la province du Kwango qui est notre dénominateur commun”, a rassuré cet natif kwangolais.
Ces grands électeurs sont appelés à faire un choix, le meilleur pour tirer la province du kwango dans le gouffre où elle se trouve depuis.
Le kwango, province sœur de la capitale se trouve relégué au second rang par manque de politiques capables de faire entendre la voix du kwango dans les instances de décisions au sommet de l’État.

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