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Une élection sans Martin Fayulu et Reside ?

By on 15 juillet 2023 0 317 Views

Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Delly Sesanga, Matata Ponyo et Moïse Katumbi n’ont pas réussi à faire plier les vues de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de son président Denis Kadima, c’est-à-dire qu’ils auraient épuisé leur dictionnaire de « l’honnêteté ».

Toutes les questions soumises aux organes électoraux centraux ont été catégoriquement ignorées par la plénière de la CENI.

La République Démocratique du Congo entre dans son quatrième cycle électoral depuis la promulgation de la constitution le 18 février 2006. La constitution est consacrée comme une forme de prise de pouvoir », explique Martin Fayulu. La situation empire, dit-il. Pour le leader de Lamuka, Président National d’Ecide , ce mécanisme de fraude électorale a produit un leader moins soucieux de l’avenir du pays et des générations futures.

Le candidat Fayulu pense que la mission de la CENI est erronée. “Cela a été utilisé pour voler de manière manipulatrice la souveraineté nationale”, dit-il. A cet égard, il rappelle l’article 47(3) de la loi électorale promulguée par la CENI.

La loi répond à cette logique de manipulation de la fraude en stipulant : M. Fayulu a noté que le paragraphe 5 du même article donne à la CENI le droit de décider par l’intermédiaire des autorités et stipule que : Mener une enquête et, en fonction des résultats, corriger toute erreur au niveau du centre local pour la collecte de données. A cet effet, un procès-verbal est dressé et signé par les membres du centre éditorial local mandatés par la Commission Electorale Nationale Indépendante et les témoins des candidats présents. », termine la citation.

Pour Lamka, cette disposition ouvre clairement la voie à la CENI pour recevoir des “votes” pour des postes fictifs par voie électronique. Pour cette raison, il a fait valoir au point 5 du communiqué de presse.

J’ai ajouté qu’il y en a. La règle est contestée par Martin Fayulu, qui estime qu’elle ne “passera pas” cette fois. Pour le candidat de l’opposition, “il est temps d’arrêter cette hémorragie”.

Fayulu a nié qu’il voulait que la CENI continue “d’utiliser le public comme une chaise pliante pour réaliser des fraudes et vendre l’illusion de la démocratie”.

© 2023 Tokia.cd | Ariel Kayembe

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