La France exprime son soutien dans le processus de résolution des tensions avec le M23.

Face aux médias ce jeudi 8 février, Christophe Lemoine, second porte-parole du Quai d’Orsay, a exprimé les préoccupations galopantes de la France vis-à-vis de l’intensification des hostilités aux abords de Goma et des effets dévastateurs que celles-ci infligent aux civils.

« La France condamne avec vigueur la poursuite des agressions perpétrées par le M23, ainsi que toute atteinte portée à la force de la Monusco », a-t-il martelé, mettant en évidence la nécessité impérieuse de raviver les pourparlers diplomatiques régionaux pour instaurer un nouveau cessez-le-feu.

Il a ajouté avec conviction : « Nous apportons notre soutien indéfectible à tous les intervenants qui s’efforcent de promouvoir le dialogue et de calmer les tensions ».

En novembre 2023, Paris avait pressé Kinshasa et Kigali à favoriser l’apaisement et à poursuivre les échanges, en particulier dans le cadre des processus diplomatiques régionaux de Luanda et de Nairobi.

Lors des vœux échangés avec le corps diplomatique en poste en RDC le mardi 30 janvier, le président congolais Félix Tshisekedi avait laissé entendre qu’une résolution du conflit par le biais de pourparlers diplomatiques pourrait être envisagée avec le Rwanda si la coalition M23-RDF se retirait du territoire congolais.

« Aucun dialogue ne saurait être amorcé avec notre agresseur tant qu’il continuera d’occuper, ne serait-ce qu’en partie, notre territoire », avait-il affirmé, tout en mettant en garde contre le fait que « tant que cette situation perdurera, les FARDC resteront déterminées à les traquer jusqu’à leur dernier retranchement, quel qu’en soit le prix ».

© 2024 Tokia.cd | Ariel Kayembe