Kinshasa abrite du 20 au 24 février la 47ème assemblée générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances Africaines.

Kinshasa, capitale de la RDC, abrite du lundi 20 au vendredi 24 février 2023, la 47ème assemblée générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de droit National Africains (FANAF) sur le thème : « L’assurance Africaine : comment exploiter au maximum son potentiel pour une prospérité partagée ».
L’annonce a été faite samedi 18 février dernier par le président de cette structure, Ekomie Afene César, au cours d’un point de presse qu’il a conjointement animé avec le président de l’Association des Sociétés d’Assurance et de Réassurance de la RDC (ASA/RDC), Wepu Makasa Vincent et avec le directeur général de l’ARCA, Kanyinde Ngalula Alain.

A l’en croire, c’est l’Association des Sociétés d’Assurance et de Réassurance de la République Démocratique du Congo (ASAR-RDC), présidée depuis 2021 par Vincent Mwepu Makasa, directeur général de la société Activa vie/ RDC qui accueille, sous l’égide du chef de l’État Félix Tshisekedi, ces assises.

« L’un des objectifs de la FANAF est d’informer et de sensibiliser ses membres sur les problématiques qui méritent une réflexion commune dans l’intérêt de l’industrie des assurances. C’est pourquoi, l’un des temps forts de l’assemblée générale annuelle des membres de la Fédération est le symposium qui permet d’échanger sur les mutations qui peuvent avoir un impact direct ou indirect sur l’écosystème de la finance et de l’assurance », a déclaré César Ekomie Afene.

Il a indiqué qu’à ce jour, le marché de la RDC compte 7 sociétés d’assurance non-vie, 3 sociétés d’assurance-vie, 2 entreprises de réassurance et 27 intermédiaires d’assurances. L’ASAR-RDC créée en 2019, ajoute-t-il, compte aujourd’hui 11 sociétés membres. Pour l’année 2021, l’ensemble du marché a collecté près de 215 millions de dollars de primes contre 101 millions en 2019.

« Cependant, le potentiel n’est pas encore suffisamment exploité. Le plus grand défi est d’instaurer la culture de l’assurance au sein de la population congolaise qui l’a longtemps regardée avec beaucoup de circonspection à l’instar du système bancaire. L’avenir du secteur est largement prometteur ; il requiert néanmoins que la population soit beaucoup plus réceptive à la notion d’assurance. À cet effet, les pouvoirs publics ainsi que les sociétés d’assurance travaillent à des solutions en vue de vulgariser cette notion et restaurer la confiance du public à l’égard de cet écosystème », a-t-il déclarée.

Créée en 1976 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), la FANAF s’est fixée comme objectif majeur de favoriser la création des sociétés d’assurances purement locales avec des capitaux entièrement ou partiellement africains. Elle compte plus de 203 sociétés membres à ce jour. Son siège est à Dakar au Sénégal.

Son assemblée générale qui se tient chaque année permet aux opérateurs du continent et d’ailleurs de réfléchir aux voies et moyens de travailler de concert pour que les capacités du marché africain profitent non seulement aux opérateurs mais aussi aux populations.

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