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Insécurité à l’Est : Outre l’EAC, la Sadc se jette dans l’arène
La Sadc a approuvé cette décision afin de “soutenir la RDC pour restaurer la paix et la sécurité dans l’Est du pays”, a déclaré l’organisation qui a souhaité “une approche coordonnée” au vu des déploiements existants “dans le cadre d’accords multilatéraux et bilatéraux” dans l’Est de la RDC. Il demande au gouvernement congolais de “mettre en place les conditions et mesures nécessaires pour assurer une coordination efficace”.
Aucune précision sur la date ni le nombre d’éléments composant cette force n’a été donnée. “Le sommet a noté avec une grande inquiétude l’instabilité et la détérioration de la situation dans l’Est de la RDC et a réitéré sa ferme condamnation de la recrudescence des conflits et activités des groupes armés, y compris des rebelles du M23”, déclare ce communiqué.
Cette annonce soulève cependant plusieurs interrogations sur l’efficacité de différentes forces déjà opérationnelles dans cette partie du pays pour ramener la paix. D’où, la question d’une certaine opinion sur l’opportunité de déployer encore une autre force sur le terrain pendant que les forces présentent peinent à ramener la paix. Cette annonce soulève également la question sur ce que devient la Brigade d’intervention (FIB) composée essentiellement des troupes des pays de la Sadc déjà opérationnel à l’Est du pays.
Créée par la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU en 2013, la FIB est dotée d’un mandat offensif. Composée de 3000 casques bleus, cette brigade spéciale est autorisée à recourir à la force de manière offensive pour neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l’Est de la RDC. 10 ans après, le bilan de cette brigade n’est pas satisfaisant au regard de la dégradation continue de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.
L’opinion se pose aussi la question de savoir qui va payer ? ; que va devenir l’EAC?, l’arrivée annoncée des éléments de l’Afrique australe signifirait-elle l’échec de la mission des Etats de l’Afrique de l’Est ?, autant de questions auxquelles le gouvernement congolais devra répondre.
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