En réponse à la pression exercée par les États-Unis, le M23 déclare être “prêt” à se retirer de ses positions actuelles.

Dans un délai de 48 heures suite à une augmentation de la pression exercée par les États-Unis sur le gouvernement de Kagame, la coalition formée par le M23 et les forces rwandaises accepte de respecter l’accord de Luanda. 

Cet accord prévoit le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais ainsi qu’un cessez-le-feu. Selon un communiqué diffusé le mercredi 7 février 2024, un porte-parole du M23 a affirmé que leur mouvement demeurait attaché à une résolution pacifique du conflit et se déclare prêt à se retirer de ses positions avancées, sous condition qu’un cessez-le-feu soit mis en place et qu’un mécanisme de vérification crédible soit instauré.

Malgré avoir largué des bombes ce matin à Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu, la coalition M23-RDF maintient son engagement à rechercher une solution par le biais d’un dialogue politique. Elle appelle donc les dirigeants régionaux et internationaux à soutenir cette démarche. Lawrence Kanyuka a souligné que le M23 n’a pas l’intention de prendre le contrôle de Goma, contrairement à ce que prétend la propagande du gouvernement de Kinshasa.

Il a également averti que les attaques d’artillerie et aériennes contre leurs forces seront traitées à la source. Ces derniers jours, les États-Unis ont intensifié leurs pressions sur le Rwanda pour qu’il retire ses troupes du territoire congolais.

Mardi, Washington a réaffirmé son soutien à une République démocratique du Congo forte, stable et pacifique.

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