De Genève à Lubumbashi… L’histoire va-t-elle se répéter ?

Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamelhe, Freddy Matungul, Moise Katumbi et Martin Fayulu se sont réunis pour mobiliser leurs énergies et élire un candidat commun pour affronter le pouvoir. Le choix s’est porté sur Martin Fayulu. Mais à peine 48 heures plus tard, Félix Tshisekedi “retire” sa signature avec l’aide de Vital Kamerhe, qui a créé le Cap vers le Change (Cach). Deux candidats de l’opposition affrontent désormais le successeur du président sortant Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shaddary. La Commission électorale nationale indépendante a alors déclaré Félix Tshisekedi vainqueur, ce qui a été confirmé par la Cour constitutionnelle. Aujourd’hui, Genbal s’est déplacé à Lubumbashi, où la même opposition se rassemble depuis le jeudi 13 avril. Huit mois avant l’élection de la Chambre des conseillers. Delhi Sesanga, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Moise Katumbi élaborent une stratégie contre la “fraude électorale en préparation de Seni” pour empêcher le second mandat de Félix Tshisekedi. Bien qu’annoncé lors de ces conférences, Denis Mukwege n’a pas fait le déplacement à Lubumbashi, alors certains parlent déjà d’un faux départ. Pour cause, il doit avoir le président suisse à Kinshasa à partir du mercredi 12 avril. Selon les analystes, le prix Nobel de la paix a poliment dit non à l’initiative, d’autant plus que le Front uni au Congo aurait accepté de faire partie du groupe, et il a toujours été hostile à ce médecin qui fait la fierté de l’outre-RDC. “Nous n’en sommes pas encore à ce niveau”, a déclaré le prince Epge de Lamuka, mais le moment venu, le point culminant sera l’élection d’un candidat commun de l’opposition. Fayulu et Katumbi doivent donc tirer les leçons du passé pour ne pas saper les nouvelles structures qu’ils construisent pour vaincre Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre 2023. L’un serait-il prêt à accepter l’autre comme candidat commun de l’opposition ? Le Lubumbashi Safe vous dévoilera ses secrets le moment venu. Sur un autre disque, certains se demandent pourquoi Frank Diongo ne fait pas partie du groupe, encore moins du parti Alliance pour le changement (Ach) de Jean-Marc kebund.