Coopération : Mines et Sécurité fait partie du voyage de Félix Tshisekedi à Pékin.

Le voyage se déroule dans un contexte marqué par l’appel du gouvernement congolais à une réévaluation du soi-disant « Contrat du siècle ». Il s’agit d’un accord signé en 2008 entre une société chinoise et le gouvernement congolais représenté par la Gécamines pour échanger des mines terrestres contre des infrastructures. En février dernier, l’Inspection générale du Trésor (IGF) évoquait ce déséquilibre contractuel dans un rapport cinglant. Sur les 12 milliards de dollars levés par les entreprises chinoises d’extraction de minerais, seuls 820 millions de dollars ont été alloués à des projets d’infrastructure qui profitent à la République démocratique du Congo, selon l’IGF. Le rapport est également contesté par la partie chinoise. Les parties sont actuellement en pourparlers pour mettre en œuvre le changement. Ajoutant à cet épineux dossier, Tshisekedi et son homologue chinois Xi Jinping discuteront des questions de sécurité avec la République démocratique du Congo secouée par une guerre d’agression rwandaise dans son Est. La Chine peut fournir l’équipement militaire nécessaire à la République démocratique du Congo.

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