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Agression : Les mots suffisent pour répondre au mal… !

By on 18 avril 2023 0 210 Views

Depuis, le Rwanda a fait d’une partie du Kivu une extension territoriale, voire une arrière-cour. L’érosion du pouvoir étatique et le manque d’emprise territoriale, résultat d’une collusion locale, ont facilité cette marche forcée de « rwandaissation » des sections de Masisi et de Rutshuru. De plus, cette percée de la puissance occupante a également affecté les divisions internes de la République démocratique du Congo. Dès le début du cycle d’agression et de rébellion, le tandem Kigali-Kampala a pu profiter de la clémence de la majeure partie de l’opposition congolaise. Soit la guerre a été imputée à un « manque de démocratie » en raison de sa proximité avec certaines résidences de premiers ministres occidentaux. Bénédictions aux envahisseurs qui ont pu continuer leur sale boulot en s’appuyant sur leurs adversaires congolais d’alors. Il est vrai aussi qu’à Kinshasa les termes du Front patriotique dans la diversité politique n’étaient pas à jour. Revenant sur les propos du Rwanda n°1, lorsque Paul Kagame a « mis à jour » les propos de Bizimungu en affirmant que certaines terres du Rwanda ont été cédées à la République démocratique du Congo, il a évoqué le but de la guerre. une seule chose est la balkanisation du Congo-Kinshasa. Il dit à haute voix ce qui a été chuchoté et canular depuis le milieu des années 90. En effet, les gouvernements ne peuvent rester silencieux face à ce cynisme face au principe inviolable du caractère sacré des frontières héritées de la colonisation. Mais est-ce que de simples mots suffisent pour aborder la maladie des poids lourds de Kigali ?La réponse est non. Ce n’est certainement pas Bagu qui fait reculer le très guerrier Kagame. sinon il aurait démissionné. Mais voilà qu’il continue de pousser son chapeau jusqu’à ce qu’il rejoigne sans filtre ses prétentions territoriales à la République Démocratique du Congo, sans euphémismes diplomatiques, sans langage de bois ! Il n’y a ni bien ni mal à décrire. Au Rwanda, il ne suffit plus de dénoncer l’agression au long d’une déclaration publique. Wole Soyinka nous aurait conseillé d’arrêter de déclarer nos fautes. impossible de leur sauter dessus

© 2023 Tokia.cd | Ariel kayembe

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