Agression rwandaise : le Conseil de sécurité de l’ONU n’exclut pas l’option de sanctions envers Kigali.

Au sortir de cet échange, Nicolas de Rivière, chef de la délégation, a réaffirmé la détermination des Nations-Unies d’aider la République démocratique du Congo à mettre fin à la guerre

« Le Conseil de sécurité n’était pas venu en RDC depuis 2018. Il était temps qu’on retourne à nouveau dans ce pays. La situation est très difficile, notamment dans l’est avec l’action des groupes armés. On a évoqué avec le premier ministre cette situation dans l’est. On a dit notre solidarité avec la RDC et la détermination des Nations-Unies de l’aider », a-t-il dit.

Par ailleurs, Michel Xavier Biang, l’un des membres de la délégation qui répondait à la question sur les sanctions à infliger au M23 et au Rwanda, a noté que le conseil de sécurité n’exclut aucune possibilité dans l’objectif de ramener la paix dans l’est de la RDC.

« Nous sommes conscients de l’ampleur des enjeux sécuritaires, humanitaires, et politiques. C’est pourquoi, il est important, et nous sommes convaincus que pour trouver des réponses aux causes profondes de la situation qui prévaut, il faut écouter. Il faut dialoguer. Il faut surtout comprendre et agir. C’est pourquoi nous sommes là pour écouter, pour toucher du doigt et surtout trouver des réponses. Les sanctions sont un levier d’action du Conseil de Sécurité. Mais au-delà des sanctions, il y a d’autres leviers. Nous envisageons toutes les possibilités dans l’objectif de rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC », a souligné Michel Xavier Biang.

Pour sa part, le vice-premier ministre des affaires étrangères a martelé sur la nécessité de rénover le partenariat avec les Nations-Unies et de muscler le mandat de la Monusco en mettant à sa disposition les moyens nécessaires pour ramener la paix et la sécurité dans l’est de la RDC.

Les membres du conseil de sécurité sont arrivés jeudi à Kinshasa. Leur mission prévoit également une rencontre avec le Chef de l’État Félix Tshisekedi mais aussi une visite à Goma, pour palper du doigt les réalités de terrain.

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