La RDC et la Zambie réfléchissent pour désengorger le poste frontalier de Kasumbalesa.

Le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa séjourne, depuis mardi 7 mars, en Zambie pour échanger avec son homologue zambien sur le désengorgement du poste frontalier de Kasumbalesa.

Cette situation tant décriée par les opérateurs économiques et les autorités de deux pays entrave la fluidité du trafic entre la RDC et les pays d’Afrique Australe.

Pour Jean Lucien Busa, « il sera question de trouver des solutions définitives pour favoriser la fluidité du commerce à ce poste frontalier stratégique pour le pays ».

Plusieurs camions remorques sont en attente de traverser la frontière de Kasumbalesa pour des importations et des exportations.

Chaque jour plus de 300 camions traversent cette poste en importation et plus de 300 autres en exportation.

Du coté congolais la file peut aller jusqu’environ 20 KM, soit au niveau du village kimono voire au-delà.

Du coté zambien, la file peut commencer’à la ville de Chililabombwe située à près de 30 kilomètres de la frontière.

Ces camions transportent des marchandises de toutes sortes.

De la RDC, ce sont principalement les produits miniers qui sont exportés et de l’Afrique australe ce sont notamment les biens manufacturés et les produits pétroliers.

« Mais ces longues files d’attente des remorques à la frontière, sont dues notamment au nombre sans cesse croissant des camions qui font le trafic entre la RDC et les pays de l’Afrique Australe, à l’étroitesse des parkings tant à la douane qu’au poste de whisky qui ne peuvent pas accueillir tous les camions qui trainent sur la voie publique », soutiennent certains opérateurs économiques.

D’autres évoquent la lenteur administrative à la douane qui est accentuée par plusieurs interruptions de connexion internet pour les formalités administratives à remplir avant toute traversée, précisent-ils.

A cela, s’ajoute aussi l’horaire de travail.

A Kasumbalesa, la douane ouvre ses portes à 6 h00’pour les refermer à 18h 30’ tant du côté congolais que du côté zambien, soulignent les mêmes sources.

Toutes ces difficultés mises ensemble ne permettent pas la fluidité du trafic. Les opérateurs économiques ont toujours demandé que la douane soit ouverte 24 heures sur 24 heures comme c’est le cas à la frontière entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud à Beit bridge.

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