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Adhésion de la République démocratique du Congo à l’EAC : Félix Tshisekedi est jugé pour « haute trahison ».
Michel Okongo motive son action par le fait que le chef de l’État congolais a « manqué » d’assurer son devoir constitutionnel de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité du territoire national. Selon lui, « l’adhésion de notre pays à l’EAC est un piège infernal qui menace l’existence de notre pays en tant que nation libre et indépendante ».
« L’heure est grave ! Le traité de l’EAC auquel le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso Kodia Pwanga et le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo ont fait adhérer la RDC prévoit la dissolution de notre Parlement au profit des structures législatives de l’EAC (voir article 8 du Traité). De par son article 4, le Traité de l’EAC donne le pouvoir et la capacité juridique à la Communauté d’acquérir des terres congolaises, de les détenir, de les gérer et de les céder à d’autres pays », a-t-il expliqué.
Pour soutenir sa position, il fait remarquer que les territoires de Sake, Kirolirwe, Kitshanga, Kibumba, Rumangabo, Tongo, Bwiza, Kisheshe, Bunagana, Kiwanja/Rutshuru et Mabenga ont été concédés par les rebelles de M23 aux forces armées de l’EAC « qui interdisent aux Forces armées de la République démocratique du Congo d’y accéder, et à tous les services de l’Etat d’opérer à l’intérieur de ces territoires ».
Avec le déploiement des troupes est-africaines, dit-il, les Congolais doivent se considérer en deuil national, car étant sans nouvelles de leurs compatriotes « pris en otages » par les armées de l’EAC sur le sol congolais avec la complicité passive du pouvoir public.
« Je viens porter à la connaissance du peuple congolais que poussé par le devoir citoyen face aux multiples dangers et au comportement incivique de la plus haute hiérarchie de la République, j’ai déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du Parquet général près la Cour constitutionnelle contre le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour haute trahison, le président de la République ayant manqué d’assurer son devoir constitutionnel de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité du territoire national tel que lui recommande par l’article 74.2 de la Loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, notamment en intégrant la RDC dans la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est », a-t-il annoncé.
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