6 mai 2021 – 6 mai 2023 Ituri et Nord-Kivu assiégés : mauvaises récoltes après deux ans.

Promulguée le 3 mai 2021 et proclamée par le président de la République, cette « mesure spéciale » entrera en vigueur le 6 mai 2021 et obligera les combattants des groupes armés opérant dans ces deux provinces à porter les armes. combat. Résistance à la reddition volontaire.

Deux ans plus tard, la situation sécuritaire dans ces communes est toujours très préoccupante. Ceci malgré une opération militaire conjointe des forces congolaises et ougandaises contre les activités terroristes de l’ADF (Alliance pour la démocratie) depuis novembre 2021.

Le siège devait initialement durer 30 jours, mais pourrait être prolongé de deux semaines à la demande du gouvernement. Depuis lors, il n’a cessé de s’agrandir. Malgré l’introduction de cette mesure constitutionnelle, le Mouvement du 23 mars (M23) est réapparu en novembre 2021.

Le groupe armé soutenu par le Rwanda occupe une partie du territoire du Nord-Kivu, où sont stationnées des forces régionales, selon des experts de l’ONU. La République démocratique du Congo adhérera en 2022. En fait, la mission des Forces régionales est “agressive” pour le gouvernement congolais. L’EAC note qu’il s’agit d’une force plus interventionnelle.

Au grand dam de la population locale, le chaos qui contribue à la détérioration de la situation sécuritaire. L’état de siège a été déclaré en vertu de l’article 85 de la Constitution de la République démocratique du Congo. C’est la première fois dans l’histoire de la Troisième République.

Ce dernier article contient : « Si une situation grave menace de façon imminente l’indépendance ou l’intégrité territoriale d’un pays ou entrave le bon fonctionnement des institutions, le président de la République proclame l’état d’urgence ou l’état de siège.

Dans un programme gouvernemental présenté aux parlementaires en avril 2021, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a annoncé l’état d’urgence en Ituri, au Nord-Kivu et dans certaines parties du Sud-Kivu.

Quelques jours plus tard, c’était l’état de siège déclaré par le chef de l’État contre les deux provinces. Dans son rapport de septembre 2021, la commission de la défense de l’Assemblée nationale a constaté qu’un état de siège avait été déclaré sans prévoir de mesures stratégiques, disposer d’un montage financier cohérent et cohérent, et définir des objectifs. Deux ans plus tard, l’engagement du chef de l’Etat dans cette mesure reste à évaluer.

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