3 Répression orientale à l’Est : Les forces étrangères de l’EAC ont été déployées, mais les rebelles sont toujours là !

En novembre, deux pays – le Kenya, l’Ouganda, le Burundi et le Soudan du Sud – dont les militaires font l’objet d’allégations de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité – ont été accusés par les autorités congolaises d’avoir été tués au cours de l’année écoulée. les zones libérées prises par le régime militaire. Le M23 a été capturé.

Des experts indépendants de l’ONU nient que le Rwanda, seul ou avec des M23, ait combattu les forces congolaises ou des groupes armés pour prendre le contrôle de villes ou d’axes stratégiques.
À Kibumba, Rumangabo et Bunagana (un bastion de la rébellion au nord de la capitale du Nord-Kivu, Goma), les officiers de l’EACRF ont souri aux chefs rebelles qui auraient été déplacés.
“Tu me tuera”

Du 18 au 21 avril, l’EACRF a organisé un voyage de presse dans les lieux dits “libérés”, auquel l’AFP a participé. Les résidents peuvent être interrogés malgré les restrictions. “S’ils (les rebelles) m’écoutent, ils me tueront”, a admis un commerçant inquiet à Bunagana, un poste frontière entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda. 31 mars Armée ougandaise.

“Le M23 est toujours là ! Les soldats de l’EACRF sont arrivés et rien n’a changé. Je paie toujours des impôts sur le M23”, déplore-t-il. Du côté congolais, la frontière est toujours tenue par les rebelles.

D’autres habitants pointent du doigt le sommet de la colline et crient : “Regardez, c’est là que se trouve la M23 !” La circulation des véhicules n’a pas encore repris sur la route de 100 km vers Goma, à l’exception de quelques camions et motos, malgré les promesses de l’EACRF.

“Le M23 patrouille toujours cette route tous les jours”, explique un commerçant en bordure de la Nationale 2, qui serait contrôlée par les forces ougandaises, à environ 20 kilomètres à l’ouest de Bunagana.

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